Les chevaux ont un appareil locomoteur particulièrement performant, leur permettant d’amortir les chocs pendant qu’ils se déplacent. Le rôle principal d’un sol équestre serait alors de conserver au mieux ses caractéristiques anatomiques extraordinaires des chevaux. Pour ce faire, nombreuses sont les exigences à prendre en compte lors de la construction d’un terrain équestre.
Les critères que doit avoir un bon sol de carrière équestre
La portance, le drainage et la texture sont les éléments clés d’un bon sol équestre. Cette portance est importante parce que c’est ce qui va permettre au terrain de supporter la contrainte du poids des chevaux. Pour pouvoir résister au poinçonnement des pieds des chevaux, la carrière devrait être installée sur une structure de portance avoisinant les 30 MPa.
Le drainage et la texture du sol sont étroitement liés, car c’est avec un bon drainage que l’on obtient une bonne texture de sol. Le système d’irrigation est attribué à la couche de séparation qui est entre la couche superficielle et la fondation. Il peut être installé directement sur cette couche de séparation ou assurer par des systèmes d’arrosage, installez sur les bords du terrain. Les dalles ecoraster sont les plus sollicités pour servir de couche de séparation, mais aussi pour jouer un rôle dans la stabilisation des sols équestres.
Et pour finir la texture, la surface de travail d’une écurie doit être adhérente, avoir un effet d’amortissement, résistante et élastique pour s’adapter à la discipline pratiquée.
Indépendamment des critères mentionnés, il faut aussi faire attention aux dégagements de poussière sur la couche de travail. La forte charge mécanique qu’exercent les grains de sable sur le sabot peut les broyer progressivement. Et ces mêmes particules peuvent être soulevées dans l’air, pouvant entrainer des maladies comme la toux pour les chevaux.
Selon les conseils du site www.eco-ecurie.fr sur le long terme, la qualité d’un sol équestre résulte d’un entretien régulier avec des outils adaptés.
Entretien d’un sol équestre
L’entretien va se concentrer sur l’écurie extérieure. Le but ultime de l’entretien est de conserver la qualité du sol le plus longtemps possible. L’objectif étant de limiter la dégradation du sol et de maintenir une bonne humidité.
La dégradation du sol aura un impact sur sa texture. Les amas de feuilles mortes et des crottins vont s’immiscer entre les structures et va modifier ses caractéristiques. Pour éviter cela, il est impératif de mettre à disposition des matériaux permettant le ramassage de ses matières organiques.
Pour les aires d’évolution en sable, l’humidification est nécessaire pour lier entre eux les grains de sable afin d’avoir la texture dite « bord de plage ». Cela s’applique au microsable des sols équestres moderne. Les structures en sable grossier en tendance à générer beaucoup de poussière lorsqu’ils sont utilisés secs. La fonction de l’arrosage est alors de coller les particules volatiles des granuleuses du sol.
Pour la couche superficielle en gazon, l’apport en eau aura pour fonction de maintenir la survie de cette structure. Une bonne humidification est aussi nécessaire pour apporter de la souplesse au gazon lors des compétitions.
Quant aux abris de chevaux, leur entretien n’est pas trop important. Les écuries actives par exemple peuvent être conçues de manière totalement mécanisée et autonome pour minimiser les entretiens chronophages.
Base légale pour la construction d’un terrain d’équitation
Selon la loi de finance de 2004, les activités équestres ont été catégorisées comme étant activité agricole. Cela implique donc que la construction et l’installation d’une carrière équestre sont donc soumises aux mêmes règles applicables aux constructions agricoles.
Une écurie ne peut être aménagée sur n’importe quel terrain. Il faut d’abord, vérifier le plan local d’urbanisme pour voir si les constructions agricoles sont admises sur le terrain.
Le terrain doit aussi respecter les mêmes règles d’éloignement par rapport au cours d’eau, au tiers et aux sources qu’un terrain agricole.